Quelques informations récentes sur la question du suicide
Psychiaclic est un outil d’aide au diagnostic et à la prise en charge pour le médecin généraliste pour toute consultation à motif psychiatrique.
Il se compose d’un algorithme décisionnel, de fiches-pratiques sur les différents troubles, un lexique des termes sémiologiques, d'une aide à la rédaction des certificats médicaux de soins sans consentement et du courrier d’adressage au psychiatre, Psychiaclic espère permettre une meilleure accessibilité aux services de santé mentale et donc une amélioration du pronostic et de la qualité des parcours de soins.
Une démarche portée par la F2RSM Psy Hauts-de-France
En collaboration avec la médecine générale et le pôle psychiatrie du CHU de Lille
Financée par la Fondation de France
La journée mondiale du suicide est l'occasion de battre en brèche certaines idées reçues qui animent l'inconscient collectif martiniquais. Selon Santé Publique France, 90% des personnes qui se suicident sont des hommes, et même les tentatives de suicide sont aussi majoritairement le fait d'hommes en Martinique. Des statistiques peu connues, mises en lumière par l'association SOS Kriz à travers un court métrage d'animation bouleversant.
Lire l'article en intégralité La 1ère France TV Info
TweeterL’École nationale de police du Québec (ÉNPQ) à Montral offrira à compter du printemps prochain une nouvelle formation à l’intention de tous les professionnels de la relation d’aide, dont les psychologues, qui interviennent auprès des policiers.
Source : Article La Presse
TweeterLa police et la gendarmerie d’Eure-et-Loir ont mis en place des dispositifs permettant de détecter une fragilité de ses personnels, susceptibles d’aller jusqu’au suicide (déjà 48 suicides en France en 2022 autant que l'année 2021). Ces sentinelles, ou concertants, ont joué un rôle à plusieurs reprises, ont pu éviter un passage à l’acte et ont abouti à des aides multiples pour soutenir la personne en détresse, d’ordre privé ou professionnel.
Source : L'Echo Républicain (30/06/22) / Blog Info Suicide
TweeterArticle publié sur le site Papageno le 8 mai 2019 :
L’actualité ravive les considérations autour de la contagion suicidaire, et plus particulièrement de l’effet Werther. L’occasion pour Papageno d’apporter quelques précisions scientifiques sur le sujet.
TweeterMaël, 18 ans est étudiant à Brest. Après une tentative de suicide, son témoignage a été recueilli par les journalistes de la Zone d'expression priotitaire (Zep), lors d'ateliers avec des jeunes.
La Zone d'expression prioritaire (Zep) collecte la parole des jeunes de 14 à 28 ans lors d'ateliers d'écriture encadrés par des journalistes.
Ces témoignages sont ensuite publiés par des médias. Ouest-France a choisi d’être l’un d’eux. Tous les mois, le premier mardi, dans le journal et sur ouest-france.fr, on peut lire ces récits de vie, comme celui de Maël, étudiant à Brest, qui a fait une tentative de suicide.
«Dix-sept : c’est le nombre de médicaments que j’ai ingérés le jour où j’ai tenté de me suicider. Un mois : c’est la durée de mon hospitalisation. C’était il y a trois ans, en seconde. À cette époque, rien n’allait malgré le sourire sur mon visage. L’envie de quitter ce monde, et mes problèmes familiaux.
J’ai ingéré ces médicaments au lycée et je me suis réveillé le lendemain à l’hôpital. Un médecin m’a expliqué que j’avais deux possibilités : me faire hospitaliser dans un hôpital spécialisé en psychiatrie, ou intégrer un service spécifique au CHU de Brest, réservé aux personnes de 15 à 25 ans ayant commis des gestes suicidaires. Lire l'article en intégralité
TweeterEn France, le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes. Les tentatives de suicide ont un retentissement psychologique et social très lourd, en plus des blessures et de la potentielle invalidité à long terme auxquelles il faut faire face. La HAS publie des recommandations de bonne pratique pour les professionnels chargés de repérer, évaluer et orienter les enfants et adolescents pouvant présenter un risque suicidaire à court, moyen ou long terme.
TweeterLe suicide est un problème de santé publique important. À titre de professionnel des médias, bien qu’il puisse être difficile de trouver la façon adéquate d’agir, vous êtes appelé à couvrir certains suicides.
Parce qu’il s’agit d’un sujet délicat et que la couverture médiatique peut avoir une influence sur les personnes vulnérables comme sur la hausse des cas de comportements suicidaires dans les jours ou les semaines qui suivent l’événement,vous trouverez ci-dessus un guide pratique visant à répondre à vos interrogations sur les façons de parler du suicide de façon préventive.
Consultez le site de Comment parler du suicide
TweeterUne affiche sur les chiffres clé du suicide en France à destination de tous.
Merci au programme Papageno pour son action.
TweeterArticle Papageno du 03/07/20 :
Nous apprenons le décès du Streamer et Youtuber Byron « Reckful » Bernstein à l’âge de 31 ans. Celui qui demeure une idole pour des milliers de joueurs depuis plus de 10 ans aurait mis fin à ses jours le 2 juillet.
Compte tenu de l’influence qu’il exerçait sur la génération des jeunes joueurs, l’annonce de son décès fait le tour de la planète. L’intérêt médiatique de cette triste nouvelle nous invite cependant à diffuser une alerte média compte tenu du risque d’imitation qu’elle présente pour les personnes vulnérables.
Lire l'article en intégralité
Les facteurs déterminants de la santé mentale
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
Le rôle déterminant de notre environnement
La santé mentale ne se résume pas à une absence de troubles psychologiques. Elle comprend le bien-être, l’optimisme, la satisfaction, la confiance en soi, ou encore la capacité relationnelle. Elle est influencée par une interaction complexe de nombreux facteurs tels que les relations sociales, les événements de la vie, des facteurs génétiques, le revenu, la formation, l’emploi, le logement, l’accès aux services, les violences, les discriminations, ou encore l’environnement dans lequel on vit. Un ensemble de facteurs déterminants qui sont donc internes et externes à la personne ! De plus ces déterminants interagissent et s'influencent entre eux. Lire l'article en intégralité
Source : Minds, promotion de la santé mentale Genève
TweeterPascal Pannetier, psychiatre, a travaillé pendant 39 ans au CHR. Aujourd’hui, il est responsable de la Cump 54 (cellule d’urgence médico-psychiatrique) et prend en charge à 50 % les patients psycho-traumatisés de Jury. Il pose un regard amer sur l’état de la psychiatrie en France.
Source : Le Républicain Lorrain
TweeterL'Organisation mondiale de la Santé a lancé un outil en #PréventionSuicide pour guider les cinéastes, réalisateurs et créateurs qui souhaitent traiter du suicide de façon éclairée et sécuritaire dans leurs oeuvres de fiction.
Ce guide (en anglais) que vous pouvez retrouver ci-dessus contient des informations pour les cinéastes et autres personnes impliquées dans la création, le développement et la production de contenu pour écran (films, séries, programmes télévisés, etc.) ou sur scène (productions théâtrales) afin de garantir que la description du suicide sur écran et sur scène est exacte et appropriée. Il vise également à minimiser l'impact positif que peuvent avoir les représentants du suicide, tout en minimisant les éventuels impacts négatifs, en particulier chez les personnes vulnérables.
Comme pour les reportages dans les médias, la représentation du suicide à la télévision, au cinéma ou en streaming en ligne peut avoir des effets d'imitation. En outre, si les représentations du suicide ne représentent pas fidèlement la réalité, elles peuvent contribuer à la méconnaissance de la nature du suicide par le public, nourrir les mythes et empêcher une prévention efficace du suicide. cependant, les représentations axées sur la résolution de la crise suicidaire peuvent réduire le risque de suicide chez les téléspectateurs. En outre, la promotion de tels programmes ou représentations offre l’occasion de souligner l’importance de chercher de l’aide et de prendre soin de soi et des autres, et de fournir des messages d’espoir.
TweeterArticle publié le 15 avril 2019 sur le blog Infosuicide.org :
Les taux de suicide chez les personnes suicidaires ayant reçu leur congé de l'hôpital ont diminué de 50 %.
source "Suicide rates in suicidal people discharged from hospital down 50%" 10 avril 2019 Isabelle Dubach newsroom.unsw.edu.au*
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'UNSW de Sydney a exploré un demi-siècle de recherche sur les taux de suicide des personnes ayant reçu leur congé de l'hôpital après avoir présenté des pensées ou des comportements suicidaires.
Mise à jour par l'Institut Régional Jean Bergeret des 3 répertoires thématiques de prévention des conduites suicidaires et du suicide en Auvergne-Rhône-Alpes.
C'est la deuxième version, avec mise à jour 2019 et extension au territoire Auvergne pour couvrir la grande région.
Le répertoire sur l’aide à distance et la téléphonie sociale peut servir à l’échelle nationale.
Répertoire 2019 – Structures de prévention du suicide Auvergne- Rhône-Alpes – Répertoire 2019 – Aide à distance et téléphonie sociale Auvergne- Rhône-Alpes – Répertoire 2019 – Accompagnement du deuil et postvention Auvergne- Rhône-Alpes
Ces outils sont à destination des acteurs institutionnels, bénévoles et professionnels pouvant rencontrer dans leurs pratiques des personnes en souffrance. Ils ont pour objet de permettre l’orientation des personnes concernées ou de leur transmettre directement certaines ressources.
Vous les trouverez également en cliquant sur ce lien
Source article : blog Info Suicide
TweeterEssai randomisé en double aveugle contre placebo sur le traitement des idées suicidaires sévères avec la Kétamine
Objectif : confirmer les bénéfices anti-suicidaires de la Kétamine à court terme et à six semaines, de maière globale et selo le groupe de diagnostic.
Consultez le pdf ci-dessus ou sur le site de The BMJ
TweeterArticle publié sur le site Allodocteurs.fr le 13/06/19 :
75% des morts par suicide sont des hommes, soit 6 750 hommes en France. Contrairement à ce qui se passe chez les femmes, ce chiffre important ne baisse pas chez les hommes, particulièrement entre 35 et 65 ans.
Partout, en Europe, les hommes se suicident beaucoup plus que les femmes, c’est en fait, le cas dans la plupart des pays les plus développés économiquement. D’ailleurs ce chiffre de 75% de morts par suicide chez les hommes est le même aux Etats-Unis. Certains auteurs américains parlent aujourd’hui de "crise silencieuse" en parlant de la santé mentale des hommes.
Retrouvez l'article en intégralité ainsi que la vidéo
TweeterMonique SEGUIN, psychologue au Département de psychologie et psychoéducation de l'UQO (Université du Québec en Outaouais) depuis 1993, chercheuse de grande valeur au sein du groupe Mc Gills d'études sur le suicide (GMES) à l'Institut Douglas et membre du GEPS a consacré nombre de ses travaux à la prévention du suicide. Elle a écrit avec le Professeur Terra le premier programme national de formation à la prévention du suicide, et co-écrit le deuxième programme porté par le GEPS depuis 2018, issu de son travail au Québec. Elle est également l'auteur d'un programme de postvention en cours de finalisation dans sa version française.
Elle a reçu les honneurs du Réseau de l'Université du Québec lors de sa rencontre annuelle qui s'est tenue le 26 août 2020 en mode virtuel. Spécialiste de la prévention du suicide reconnue mondialement, la Profeseure Seguin a été admise au cercle de l'UQ. Nous lui adressons toutes nos félicitations !
Lire l'article qui lui est consacré sur le site de l'UQO
TweeterLe traitement par électrochocs réduit de 84% le risque de suicide chez les patients bipolaires. Il serait donc efficace et permettrait à une grande partie des malades de retrouver une vie normale.
1% des Européens, soit environ 5 millions d’individus souffrent de troubles bipolaires. Il s’agit de troubles de la santé mentale très courants qui se caractérisent par une instabilité émotionnelle et des sautes d'humeur très sévères. Les patients qui en sont atteints subissent la répétition, l’alternance ou la coexistence d’épisodes d'excitation maniaque - sensation extrême de bien-être et d’euphorie - mais aussi moments de mélancolie et de dépression. Ce mélange peut entraîner un risque accru de suicide.
TweeterFoucauld HONORE, interne en 3ème année de DES Psychiatrie à l'Université de Lyon réalise sa thèse d'exercice sur le thème du deuil après suicide, sous la supervision du Dr Edouard LEAUNE. Il s'agit de l'étude SPIRIT ("SPirituality In Relatives beraved by suicid : a qualITative study").
Dans ce cadre, il recherche des personnes endeuillées par le suicide d'un proche acceptant de partager leur vécu : l'étude SPIRIT est portée par l'Université Lyon 1, en partenariat avec le Centre de Prévention du Suicide du Vinatier, cherchant à explorer le rôle de la spiritualité dans le deuil après suicide. Toute personne ayant perdu un proche (parent au premier degré, conjoint) depuis au moins un an est invitée à nous faire part de son vécu par un entretien d'une heure environ. Cette étude a reçu un avis favorable du comité d'éthique du CUMG de Lyon le 23/11/2021.
Pour participer à l'étude ou en savoir plus, vous pouvez contacter Mr HONORE : foucauld.honore@etu.univ-lyon1.fr
Découvrez ci-dessus le résumé du protocole de recherche
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