Rapports nationaux

Deuxième rapport de l'ONS

ons2016_mel_010216.pdf

L'Observatoire National du Suicide a remis en février  son deuxième rapport à la Ministre de la Santé.

"Dans ce deuxième rapport, l’Observatoire s’attache à mettre en lumière les données et les actions de prévention, menées à un niveau national comme local, par les pouvoirs publics comme par les associations. Il fait aussi le point sur les connaissances récentes concernant le rôle joué par les facteurs de risque et de protection du suicide. Il propose, enfin, les dernières statistiques disponibles et un suivi des recommandations énoncées dans le premier rapport. Celles-ci sont complétées par de nouvelles perspectives et pistes de réflexion."

Vous pouvez consulter le rapport et les annexes en cliquant ICI

Premier rapport de l'ONS 2014

"Ce rapport, remis le 2 décembre 2014 à Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des droits des Femmes, est un premier état des lieux des connaissances sur le suicide. Il énonce des recommandations qui seront suivies et complétées dans les rapports ultérieurs.

Un Français sur cinquante décède par suicide et un sur vingt déclare avoir fait une tentative au cours de sa vie. Alors que la France bénéficie d’une espérance de vie élevée, son taux de suicide est parmi les plus hauts en Europe.

En février 2013, dans son plaidoyer en faveur d’une prévention active du suicide, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a rappelé l’importance du suicide comme problème de santé publique et préconisé la mise en place d’un observatoire.

L’Observatoire national du suicide (ONS) a été installé, en septembre 2013, par Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, et placé auprès de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Indépendant et de composition plurielle, il incarne la diversité des acteurs impliqués dans la prévention du suicide."

Vous pouvez consulter le rapport et tous les documents qui s'y rapportent en cliquant ICI

Programme national d'actions contre le suicide 2011-2014 : Evaluation

Le Programme d'actions contre le suicide 2011-2014 a été publié en septembre 2011.

Vous pouvez le consulter en cliquant ICI

Ce programme a été évalué par le Haut Conseil de Santé Publique en 2016. L'évaluation du HCSP porte en particulier sur les points suivants : la pertinence des mesures et actions du programme au regard de ses objectifs, la gouvernance du programme, son pilotage, la mobilisation des acteurs, l'apport du programme dans la politique de prévention du suicide mise en œuvre au niveau régional, la diffusion, l'appropriation des outils élaborés par l'INPES, l'atteinte des objectifs, l'impact du programme. Le HCSP formule 9 recommandations générales pour repenser la lutte contre le suicide. Parmi celles-ci, promouvoir un double objectif de prévention générale et de prévention spécifique, inscrire la prévention du suicide dans le champ de la santé mentale, cibler les populations à risque
Références :  ALLES JARDEL Monique/BRIFFAULT Xavier/HAURY Brigitte/HUAS Caroline/KOVESS Viviane/MALLET Véronique/MARESCA Bruno/MORGIEVE Margot/TANDONNET Louis/PARIENTE-KHAYAT Ann, Haut conseil de la santé publique, Paris, 2016, 72 p.
 

Plan Psychiatrie et Santé mentale 2011-2015 : Evaluation

Le dernier Plan Psychiatrie et Santé Mentale 2011-2015 préconise les organisations et développements nécessaires dans notre pays pour les soins et la prévention en santé mentale. La frontière en soins psychiatriques et santé mentale est source de confusion. Les moyens humains et financiers pour obtenir l'application des préconisations restent à définir.

Une évaluation de ce plan a été faite en 2016 par le Haut Conseil de Santé Publique
HAUT CONSEIL DE LA SANTE PUBLIQUE, Haut conseil de la santé publique, Paris, 2016, 226 p.
Améliorations : Des progrès dans la reconnaissance positive du rôle des personnes vivant avec des troubles psychiques et de leur entourage ; Un développement des études et des recommandations sur le handicap psychique ; Le rôle accru des secteurs médico-social et social et l’impulsion de la CNSA et de la DGCS dans le champ du handicap psychique ; Une santé somatique mieux prise en compte ; Un début de rééquilibrage de l’offre entre les régions et à l’int érieur des régions ; Une attention à la réponse en urgence et à l’accès aux soins des populations les plus défavorisées. Difficultés : Une trop grande hétérogénéité des pratiques et des moyens ; L’absence de remboursement des soins de psychothérapie et la surmédicalisation du mal-être n’ont pas évolué. Recommandations : 64 sont formulées autour de 5 thèmes. 1- L’organisation des actions : en particulier la coordination et le décloisonnement des différents acteurs aux niveaux national interministériel, régional et local et la mise en place de moyens en effectifs humains, informatiques et financiers pour ce faire (Recommandations 1 à 11). 2- Santé mentale et prévention : La promotion de la santé mentale concerne la population à tous les âges de la vie que ce soit à l’échelle collective ou individuelle. Les actions de prévention doivent être menées sur des populations cibles en fonction de données probantes (Recommandations 12 à 15). 3- Le développement des formations, le sout ien de la recherche et l’amélioration de la qualité : La par! ticipati on des personnes vivant avec un trouble psychique à ces formations est une étape déterminante pour faire évoluer le regard des acteurs de la prise en charge. La gestion des évènements indésirables et un respect rigoureux des droits des patients feront partie de ces formations. La recherche en psychiatrie manque de moyens par comparaison aux autres disciplines médicales et mérite d’être particulièrement soutenue sous tous ses aspects (Recommandations 16 à 29). 4- L’amélioration de l’accès aux soins : en créant des plateformes d’information, des dispositifs d’accueil pour les primo-consultants, des offres de soins sur les lieux de vie des personnes et en améliorant les conditions d’hospitalisation, quand elle est nécessaire (Recommandations 30 à 47). 5- L’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec un trouble psychique ainsi que celle des aidants doit viser un maintien ou un retour dans le droit commun par des actions concernant le logement et l’accès au travai l. Des actions doivent aussi permettre de changer le regard sur les personnes vivant avec des troubles psychiques et ‘d’apprendre à prendre soin de l’autre’ (Recommandations 48 à 64). [Extraits de la synthèse]

Rapport du CESE de 2013

Le CESE a rendu son avis sur la prévention du suicide lors de la séance plénière du 12 février 2013 à 14h30 en présence de Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé

"11 000 suicides par an soir 30 par jour

Depuis 1993, et l’étude de notre assemblée sur la prévention du suicide, le suicide est défini comme un problème de santé publique. En 2010, le nombre de décès par suicide était de 10 509, soit une baisse de 20 % en 25 ans, ce chiffre atteignant 50 % chez les adolescents grâce à des stratégies spécifiquement ciblées. Les programmes nationaux de prévention du suicide, mis en place dans les années 2000, ont contribué à ce résultat. Pour autant, le taux de décès par suicide en France reste élevé au regard de la moyenne européenne.
Le taux de suicide augmente avec l’âge. En 2010, plus de 57 % des décès interviennent entre 35 et 64 ans et le taux de suicide chez les 75-84 ans atteint 41,5 pour 100 000. Comme en matière de prévention sanitaire, des disparités régionales existent.

Le nombre de tentatives de suicide, plus nombreuses chez les femmes et les jeunes en 2010, était évalué à 220 000. Les données récentes mettent en évidence le nombre important de récidives après une tentative de suicide.
L’épidémiologie et la recherche permettent de mieux comprendre les mécanismes de la crise suicidaire, les facteurs de risque et ainsi de mettre en oeuvre des politiques de prévention efficaces. La crise suicidaire se définit comme une crise psychique dont le risque majeur est le suicide. Elle s’accompagne d’idées suicidaires, de plus en plus prégnantes et envahissantes, jusqu’à un éventuel passage à l’acte. Comme dans toute politique de prévention sanitaire, l’appréciation des facteurs de risque tels les antécédents personnels ou familiaux, l’isolement social et affectif, l’âge, est primordiale. La prévalence du suicide est particulièrement élevée pour les personnes en situation de précarité, les chômeurs et les personnes victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle. L’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte, les risques psychosociaux peuvent également accroitre ce risque. Toutefois, de nombreuses études mettent en évidence le lien entre la dépression et le suicide.
La politique de prévention du suicide se construit progressivement. Très impliqués, les professionnels de santé ont fondé, en 1969, le Groupement d’études et de prévention du suicide auquel la création en 2004 de l’Union nationale pour la prévention du suicide, fédérant les associations professionnelles et familiales, a donné une nouvelle impulsion.
Le programme national d’actions contre le suicide (2011-2014), qui s’inscrit dans la continuité de la stratégie nationale 2000/2005, décline des actions adaptées à des publics cibles (les jeunes, les détenus, les personnes âgées...). Il ambitionne d’améliorer la qualité des données disponibles et la réforme du certificat de décès devrait y contribuer. Le plan psychiatrie et santé mentale
2011-2015 reprend certaines de ces actions en matière d’accès aux soins psychiatriques et de suivi. Toutefois, une offre cohérente de prise en charge peine à se mettre en place dans certains territoires faute notamment d’une bonne articulation entre les médecins de ville et les psychiatres et de capacités d’accueil suffisantes dans des structures adaptées.

  • Résultat du vote : 123 pour, 0 contre, 43 abstentions"

Vous pouvez consulter le rapport du CESE et les déclarations en cliquant ICI

Rapport Prévention du Suicide chez la personne âgée 2013

CNBD_Prevention_du_suicide_Propositions_081013.pdf

Le Rapport sur la Prévention du suicide chez la personne âgée a été rédigé par le Comité National pour la Bientraitance et les Droits des Personnes Agées et des Personnes Handicapées (CNBD), chargé de proposer des pistes d’amélioration de la politique de prévention du suicide et installé par Me Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l’autonomie.

Il s’agit d’un groupe pluridisciplinaire et interinstitutionnel, associant professionnels de terrain et représentants associatifs constitué en 2013.

Il s’agit d’un important travail qui resitue l’importance de la problématique suicidaire chez les personnes de plus de 65 ans en s’appuyant sur des données objectives de la littérature et un état des lieux.

Les chiffres sont éloquents, rappelant que les personnes âgées représentent la classe d’âge la plus touchée par le suicide en nombre absolu.

La place prépondérante de la dépression est clairement positionnée comme facteur principal, en lien avec la réduction de l’autonomie, l’isolement sensoriel et/ou les maladies somatiques de plus en plus présentes dans ces tranches d’âge. L’association avec les difficultés cognitives est aujourd’hui démontrée.

Certaines périodes sont plus à risque, en lien avec leurs conséquences financières et sociales, tels le passage à la retraite et les premiers mois suivant l’entrée en maison de retraite.

Le rapport fait ensuite le point sur les interventions utiles et les dispositifs existants en France puis recueille certains témoignages.

Le comité de pilotage propose 4 objectifs

-        Promouvoir le Bien Vieillir et prévenir l’isolement des personnes âgées dès 65 ans ;

-        Structurer le parcours de soins et organiser l’interface entre psychiatrie, gérontologie et médecine générale ;

-         Sensibiliser et former tous les acteurs impliqués à la prévention du suicide ;

-        Mettre en œuvre une politique active des programmes de recherche

et 3 mesures essentielles pour améliorer la prévention du suicide chez les personnes âgées :

-        Information et communication à destination du grand public, détermination d’une charte des médias (effet Werther)

-        Amélioration de la formation initiale et continue des intervenants auprès des personnes âgées

-        Valorisation des actions existantes et des dispositifs de prévention et postvention

Recommandations et Guides de bonnes pratiques

Plusieurs conférences de consensus ont abordé la question de la crise suicidaire, directement ou indirectement. 

Ces textes font référence pour une pratique de qualité.

Prise en charge hospitalière des adolescents après une tentative de suicide, conférence de consensus, novembre 1998

La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge, conférence de consensus, octobre 2000

Effets et conséquences du suicide sur l'entourage : modalités d'aide et de soutien, recommandations HAS, novembre 2009

Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l'adulte, guide médecin ALD, 2009 et Vivre avec un trouble dépressif, guide patient, 2010

Troubles bipolaires, guide médecin ALD, 2009, et Vivre avec un trouble bipolaire, guide patient, 2010

Manifestations dépressives à l'adolescence,repérage, diagnostic, soins de premiers recours, recommandations 2014

Troubles anxieux graves, guide ALD, 2007

Schizophrénies, guide médecin ALD 2007, et Vivre avec une schizophrénie, guide patient, 2007

Anorexie mentale, prise en charge, recommandations 2010, et le Document destiné aux familles et aux patients

 

Mission sur le suicide en prison 2003

Mission Terra Rapport final 28 12 03.doc

Texte intégral du rapport remis par Mr le Pr TERRA suite à la mission qui lui avait été confié sur la question du suicide en prison.

Stratégie nationale d'actions face au suicide 2000-2005

"Après un premier plan lancé en 1998, la « Stratégie nationale d’actions face au suicide 2000-2005 »avait été lancée autour de quatre axes prioritaires d’intervention :

- favoriser le dépistage de la crise suicidaire, 
- diminuer l’accès aux moyens létaux, 
- améliorer la prise en charge des suicidants, 
- approfondir la connaissance épidémiologique.

L’évaluation de la stratégie nationale d’actions face au suicide 2000-2005 a mis en évidence l’ampleur et la diversité des actions développées dans ce cadre. Près de 1,5 millions d’euros ont été consacrés à cette cause au niveau national entre 2000 et 2005 et près de 20 millions d’euros ont été engagés par les régions sur la période 2000-2004, grâce aux ressources de l’assurance maladie et aux crédits des services déconcentrés de l’Etat.

La prolongation des actions de la Stratégie 2000-2005 a été inscrite dans l’axe 4.1 « Dépression et suicide » du plan Psychiatrie et santé mentale 2005-2008.

La loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique fixait dans son annexe un objectif quantifié de réduction du nombre des décès par suicide d’environ 12 000 à moins de 10 000 cas par an à l’horizon 2008.

Entre 2000 et 2008, le nombre de suicides a décru de 5 %. Les taux standardisés de suicide ont quant à eux diminué de 20% entre 1990 et 2008 et de 11% entre 2000 et 2008. La diminution a été la plus importante pour les plus âgés et pour les plus jeunes. Toutefois, les taux de décès par suicide ont augmenté de façon modérée chez les hommes de 45-54 ans (+5% entre 2000 et 2008)."

Vous pouvez consulter le premier plan national e prévention du suicide en cliquant ICI

Atlas régional des addictions 2010

1479.pdf

Les liens entre addictions et crises suicidaires existent.

L'INPES a fait un travail remarquable qui nous donne la cartographie des addictions en France en 2010. 

 

<   1 à 10 sur 11   >
Ne pas suivre ce lien au risque de bannissement du site !